Histoire des refuges : l’exemple des Écrins

Parlons des refuges, tout à la fois symboles de la haute montagne, abris pour la nuit, buts de randonnée et lieux de rencontres et d’échanges... 

L’évolution : de l’abri sous roche au refuge moderne 

Bergers, chasseurs, cristalliers et alpinistes s’aménagent d’abord des abris. 
Les guides vont commencer à bâtir d’abord en pierre locale avant d’acheminer des matériaux pour construire de véritables cabanes en « bois goudronné ».
Le transport des matériaux par hélicoptère annonce une nouvelle génération de refuges, plus grands et bien plus confortables que leurs ancêtres. 

Une expérience singulière : habiter en des lieux isolés  

Une quarantaine de refuges se dressent sur les versants du parc, majoritairement en son cœur réglementé.
Au-delà de l’aspect technique en conditions extrêmes, les travaux sont soumis à autorisation afin de garantir le respect du milieu naturel.  

Le Parc travaille en partenariat avec les propriétaires et les gardiens pour orchestrer au mieux ces bâtiments singuliers.
Intégration paysagère, assainissement, production d’énergie, eau... : autant d’enjeux à adapter à chaque lieu ! 

L’animation des refuges 

Les refuges accueillent des publics bien différents venus faire l’expérience de la montagne : alpinistes, familles, randonneurs aguerris ou néophytes.
Les gardiens leur communiquent les conseils utiles, les informations en faveur de l’éco-responsabilité et de la biodiversité.

Lire “ 50 ans d’histoire : Refuges, la porte ouverte sur les sommets “